Maroc : l’armée, passerelle des aspirants djihadistes

10 novembre 2019 - 16h40 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le service militaire et les agences de transfert de fonds servent de passerelle aux aspirants djihadistes. C’est ce que révèlent les enquêtes menées par la Brigade nationale de Police judiciaire (BNPJ).

Les enquêtes ont mis en lumière le cas d’un jeune accusé de braquage d’une agence de transfert de fonds, d’avoir des liens avec des groupes terroristes externes, rapporte Assabah.

Les forces de l’ordre ont mené des perquisitions au domicile des parents du mis en cause. La moisson a été bonne : des armes blanches, un faux pistolet, des écrits et des documents faisant l’apologie de Daech et de scènes de décapitation ont été saisis.

L’aspirant djihadiste suivait de près l’actualité de l’Etat islamique. Il voulait marcher dans le sillage d’une de ses connaissances partie combattre en Syrie, précisément dans les rangs du groupe Sham Al-Islam, informe la même source. En 2014, le mis en cause s’était radicalisé.

Sans soutien, il avait décidé de chercher les moyens financiers devant lui permettre de rejoindre Daech en Syrie ou au Sahel. C’est ainsi qu’il serait allé braquer une agence de transfert de fonds. Mais, mal lui en a pris. Il sera interpellé par la police.

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Sujets associés : Terrorisme - Enquête - Syrie - Fonds - Etat islamique - Daech - Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) - Service militaire au Maroc

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