Maroc : vers une grande réforme du secteur des taxis ?
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Les autorités de la région de Souss-Massa s’activent pour la mise en œuvre d’un projet novateur visant la création d’un réseau de taxis moderne et écologique, utilisant les dernières technologies pour garantir le confort et la sécurité des passagers, et le retrait des véhicules ayant plus de dix ans d’âge.
Fruit d’un accord entre les autorités de la région de Souss-Massa et plusieurs acteurs du secteur des taxis, ce projet comprend l’acquisition et l’équipement d’un parc de taxis modernes (électriques/hybrides) conformes aux normes de sécurité et environnementales ; la création d’infrastructures associées comprenant des stations modèles pour le carburant et des équipements spécifiques pour les stations de recharge électrique ; le développement d’un système intelligent de gestion et de suivi du parc, incluant applications, compteurs et système de localisation ; ainsi que l’organisation de formations pour les chauffeurs afin de renforcer leurs compétences dans l’utilisation des technologies modernes et le respect des normes de sécurité routière, fait savoir Al3omk.
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Son coût total est estimé à 20,5 millions de dirhams. La région de Souss-Massa apporte une contribution de 20 millions de dirhams. Le reste (500 000,00 dirhams) provient de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région. Il est prévu que les professionnels bénéficient d’une subvention non remboursable de 40 000,00 dirhams pour la première catégorie et de 30 000,00 dirhams pour la deuxième catégorie, ainsi que d’un prêt d’honneur sans intérêt et sans garantie de 100 000,00 dirhams pour les deux catégories, le reste du prix d’achat devant être financé par le chauffeur lui-même.
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Le conseil de la région de Souss-Massa a approuvé l’accord lors de sa dernière session d’octobre. Cet accord devra entrer en vigueur dès sa signature et sa publication, pour une durée de deux ans renouvelable selon l’évaluation des résultats. Le projet devra se dérouler en deux phases principales. La première couvrira le financement des taxis de première et deuxième catégories dans la ville d’Agadir comme modèle pilote. Quant à la deuxième phase, elle consistera en une généralisation progressive de l’expérience aux autres préfectures et provinces de la région, avec l’intégration de partenaires financiers et techniques supplémentaires.
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Ce projet apparaît comme une solution aux nombreuses contraintes affectant la qualité des services du secteur des taxis dans les provinces de Souss-Massa, notamment le vieillissement du parc et l’utilisation de véhicules âgés de plus de dix ans. De plus, il devrait contribuer à la résolution des difficultés dues au manque d’infrastructures, ainsi qu’à la disparité des services entre villes et villages seront conjuguées au passé.
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