Au Maroc, le Covid-19 aggrave le phénomène des mariages d’enfants
Luis Mora, représentant du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) au Maroc affirme que la pandémie de Covid-19 a donné lieu à de nombreux mariages d’enfants...
Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Maroc apporte son soutien à une campagne mondiale de lutte contre le mariage des enfants. Le jour de la célébration de la fête de Saint-Valentin a été choisi comme point de départ de ce drame qui touche 650 millions de femmes et de filles dans le monde.
Il s’agit pour les organisateurs d’aider les populations à prendre conscience des dégâts que cause le mariage des enfants. En plus de l’UNFFPA, la campagne est portée par des activistes pour les droits des femmes et des filles, des institutionnels et des leaders d’opinion parmi les artistes, les journalistes et les influenceurs.
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La journée de la Saint-Valentin a été choisie parce que sous le prétexte de célébrer l’amour, les filles sont données en mariage. On estime à 37 000, le nombre de filles mariées annuellement avant d’atteindre leur 18ᵉ anniversaire.
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Pour la plupart, elles sont confrontées aux violences de toutes sortes, aux grossesses prématurées et aux accouchements difficiles, parfois mortels. « Convaincus qu’il est nécessaire de mettre fin au mariage d’enfants, nous savons aujourd’hui que c’est possible. Des études ont démontré que les initiatives visant à mettre fin au mariage d’enfants n’exigent pas de grands moyens financiers. Il faut compter environ 600 dollars pour faire annuler le mariage d’une enfant », ont expliqué les organisateurs.
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