Le mariage des mineures au Maroc : une exception devenue la règle
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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle à la mise en place d’un « passeport » ou « guide » pour le mariage, dans lequel seront mentionnées les données personnelles des futurs mariés, ainsi que toutes les informations sur leurs droits et devoirs.
Ce « passeport » ou « guide » pourrait également contenir des données et informations à caractère culturel et juridique, de même que des informations sanitaires relatives notamment à la santé reproductive, la planification familiale, la prévention des maladies sexuellement transmissibles, la santé mentale en lien avec la vie de couple.
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Le CESE recommande d’intégrer ce document dans les mécanismes de mise en œuvre d’une politique familiale qui sensibilise sur la responsabilité des parents envers les enfants et les droits de ceux-ci. Cette recommandation fait suite à la demande du président de la Chambre des représentants datée du 13 novembre 2023, sollicitant un avis du Conseil sur le « mariage des filles et ses effets néfastes sur leur situation économique et sociale », dans le cadre des consultations en vue de la révision du Code de la famille.
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Dans un précédent rapport intitulé « Que faire, face à la persistance du mariage d’enfants au Maroc » publié en 2019, le CESE recommandait de mettre fin au mariage des enfants sous toutes ses formes, appelant à l’adoption d’un cadre légal conforme à la Constitution et aux conventions internationales ratifiées par le Maroc, ainsi qu’à la mise en œuvre durable et intégrée des politiques publiques visant à éliminer cette pratique.
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