
Le marché automobile marocain a enregistré des records de ventes en 2024. Quelque 176 401 unités, dont des citadines et des SUV en grande majorité, ont été vendues l’année dernière, ce qui représente une hausse de 9,22 % par rapport à 2023.
Au Maroc, pour le compte des quatre premiers mois de l’année 2019, les ventes de véhicules neufs, toutes catégories confondues, ont presque chuté de moitié, a constaté Hespress. La raison évoquée est l’arrêt du crédit 0%.
Il s’agit notamment des véhicules particules (VP) et utilitaires légers (VUL dont les ventes ont nettement baissé, selon Hespress. Une régression de 12% est signalée pour les quatre premiers mois de cette année. Ce qui n’est pas sans incident sur le nombre des nouvelles immatriculations qui est passé à 52.948 enregistrements, contre 60.650 l’année dernière à la même période. Des données qui renseignent bien que la situation est bien préoccupante.
Selon Adil Bennani, président de l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), cette baisse considérable observée dans les ventes à fin avril, est consécutive à « la tenue de l’Auto Expo l’année dernière, mais aussi au retrait du crédit 0 %, qui a impacté les opérations pour une « faible » part située entre 5 % et 10 %.
Malgré cette situation, la répartition des parts de marché entre les différentes marques permet de constater que Dacia se maintient toujours en tête de peloton et continue de gagner l’estime des Marocains. En analysant sur les chiffres du mois d’avril, Hespress fait remarquer que « la marque roumaine a totalisé une part de 29,33 %, alors que Renault a affiché une part de 16,89 %, suivis de Peugeot (7,19 %), Hyndai (6,36 %), Volkswagen (5,65 %), Citroën (5,28 %), Fiat (4,20 %), Toyota (3,21 %), Nissan (2,70 %) et Ford (2,58 %) ».
Si la tendance sur le marché automobile marocain est partagée actuellement entre les SUV et les berlines, Adil Bennani pense que le segment SUV continuera à croître plus que le reste du marché, notamment « sous l’impulsion de la demande et l’élargissement de l’étendue des tailles et des marques ». Le président de l’AIVAM a clairement souligné que l’hybride représente aujourd’hui « une réelle alternative à la motorisation traditionnelle » et appelle les Marocains à ne pas rater une telle aubaine.
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