La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) entend mieux quadriller le territoire marocain pour contrer le terrorisme. Elle s’attelle à actualiser la liste des personnes recherchées par la justice, à l’intérieur comme qu’à l’extérieur du Maroc.
Une nouvelle dynamique se met en place pour assurer au mieux la sécurité des Marocains. A la manœuvre se trouve la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Elle travaille, de concert avec diverses wilayas de la sûreté nationale et d’autres services, au niveau national, à l’actualisation de la liste des personnes recherchées par la justice à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, y compris celles recherchées par Interpol.
Cette actualisation consistera à ajouter de nouveaux noms et à supprimer ceux des personnes arrêtées, acquittées et de celles qui ont fait l’objet d’abandon de poursuites judiciaires. Pour faciliter l’interpellation, la DGSN entend catégoriser les personnes rencontrées, selon les chefs d’inculpation. En premier lieu, il y aura les criminels les plus dangereux et suivront ceux accusés d’atteinte à l’ordre public, ainsi que ceux poursuivis dans des dossiers de transactions commerciales.
La publication de la liste des personnes "dangereuses" recherchées, à l’échelle internationale, par Interpol, cette année, explique, entre autres, la détermination de la DGSN à mener une lutte farouche contre la criminalité sur le territoire marocain. D’après Al Massae, nombre d’entre elles ont des liens directs avec des affaires de terrorisme et de trafic international de stupéfiants. Parmi elles, figurent 25 suspects (hommes et femmes), tous, de nationalité marocaine.
Pour mettre la main sur ces criminels, le Maroc a, d’ores et déjà, déployé des forces de défense et de sécurité au niveau de ses postes-frontières.
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