« Dans le cadre des travaux de la IVᵉ Assemblée générale extraordinaire de Podemos pour tourner la page après la démission soudaine de son chef, Pablo Iglesias, le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdulah Arabi, a remercié le soutien constant du parti violet pour la légalité internationale au Sahara occidental et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », fait savoir un média sahraoui.
À lire : Brahim Ghali : le Polisario soutient l’Espagne et accuse le Maroc
Le chef du Front Polisario en Espagne a saisi l’occasion pour souligner que « jusqu’à ce que le peuple sahraoui exerce son droit à l’autodétermination, l’Espagne continuera d’être le pouvoir administratif du territoire », rappelant la « responsabilité juridique et politique de l’Espagne » dans le processus de décolonisation du Sahara occidental. L’Assemblée a été sanctionnée par l’élection de Ione Belarra à la tête de Podemos, en remplacement de Pablo Iglesias.
Le Maroc considère comme une « cause nationale » la question du Sahara. Depuis le début de la crise diplomatique avec l’Espagne, les autorités marocaines étaient prêtes à jurer que Podemos n’était pas étranger à l’accueil de Brahim Ghali à l’hôpital de Logroño. Mais le gouvernement ne s’est pas officiellement prononcé sur cette question, ni sur le soutien au Front Polisario de ce parti dont est membre Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol.