Débuté le 12 mars au Maroc, le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, se profile pour de millions de Marocains. Quand aura lieu l’Aïd El Fitr cette année ?
La mise en terre des personnes décédées du covid-19 suit une procédure spéciale, et très stricte à cause de l’épidémie du coronavirus. Voici un exemple à Tanger.
L’enterrement des personnes décédées du covid-19 se passe dans la plus grande discrétion, sans grande foule. "La dépouille mortelle est mise dans un cercueil et est accompagnée par une équipe spéciale jusqu’à sa dernière demeure". Pour ce qui est des tombes des victimes, elle est plus profonde que d’ordinaire et la présence des membres de la famille est très réduite, presque interdite. D’ailleurs, personne, en dehors de l’équipe spéciale, n’a le droit de s’approcher du cercueil ou de le toucher, rapporte le360.
La même source souligne que le Conseil supérieur des Oulémas (CSO), pour préserver la santé d’autrui, "avait autorisé l’inhumation des morts du covid-19, sans ablutions funèbres". Des préposés religieux se chargent donc de la prière du mort, dans un carré spécial et dans la dignité.
Par exemple, l’enterrement auquel a participé le360 était celui d’un homme âgé. Son fils unique était le seul membre de sa famille présent aux obsèques. "Notre tristesse est immense, mais c’est la volonté de Dieu et il faut respecter les consignes des autorités pour le bien de tous", déclare le jeune homme, au bord des larmes, en se tenant à plusieurs mètres de la tombe de son défunt père.
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