Après avoir prolongé en 2021 le mur de défense de 50 km à l’est pour sécuriser Touizgui dans la province d’Assa-Zag et compléter le dispositif sécuritaire à l’est, les Forces armées royales (FAR) ont déployé l’artillerie lourde dans la même zone.
Une nouvelle expulsion d’étranger européen a été effectuée par les autorités marocaines. Le 10 décembre, la journaliste et militante portugaise en faveur du mouvement indépendantiste sahraoui, Isabel Lourenço, a été refoulée du Sahara marocain, après avoir été accusée de "menace à l’ordre public".
Sur son compte Twitter, Isabel Lourenço a réaffirmé que son voyage s’inscrivait dans le cadre d’une visite aux proches de différents prisonniers sahraouis condamnés par les tribunaux marocains. La journaliste au média en ligne "Tornado", a dit n’avoir jamais caché le but de son voyage. Elle s’est surtout indignée que cela ait pu constituer le motif qui justifie son expulsion, rapporte La Vanguardia.
A en croire l’agence espagnole EFE, les autorités marocaines expulsent presque systématiquement les étrangers sympathisants du mouvement sahraoui, que Rabat accuse de servir "un agenda politique hostile au Maroc".
Pour sa part, une organisation journalistique constituée de journalistes sahraouis indépendantistes dénommée "Equipe Média", affirme que cette expulsion de la journaliste et militante portugaise porte à 43 le nombre d’étrangers refoulés par le Maroc dans cette partie du royaume.
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