
Fuite des cerveaux : le Maroc perd 600 ingénieurs par an
L’exode massif des compétences marocaines ne touche pas que le secteur sanitaire. L’ingénierie n’y échappe pas, selon une analyse faite par Hamida Benlemlih, directrice générale...
Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a communiqué des chiffres pour le moins inquiétants sur la fuite des cerveaux au Maroc.
Environ 700 médecins et entre 2 000 et 3 000 ingénieurs, en plus de 30 000 travailleurs dans le domaine du tourisme, émigrent chaque année pour diverses raisons, a révélé Abdellatif Miraoui lors de sa participation à la cérémonie du 65ᵉ anniversaire de l’Université Mohammed V de Rabat, soulignant que le nombre de médecins ayant quitté le royaume était d’environ 600 en 2018, soit 30 % des diplômés en médecine et en pharmacie durant la même année. Le ministre déplore une perte humaine « inestimable » pour le Maroc.
À lire : Fuite des cerveaux : le Maroc perd 600 ingénieurs par an
Les causes de ces départs massifs de cadres marocains se justifient par la combinaison de facteurs liés aux offres d’emploi relativement peu attrayantes au Maroc et à une forte demande de médecins et d’ingénieurs en Europe ou en Amérique du Nord.
Aller plus loin
L’exode massif des compétences marocaines ne touche pas que le secteur sanitaire. L’ingénierie n’y échappe pas, selon une analyse faite par Hamida Benlemlih, directrice générale...
Un médecin marocain figure parmi les 28 formés à l’étranger et recrutés en Ontario dans le cadre d’un programme accéléré de permis d’exercice, qui s’est déroulé uniquement en...
Alors que de nombreux Marocains figurent déjà parmi les médecins exerçant en France, l’hexagone cherche à décupler les recrutements.
Alors que le Maroc a besoin d’un nombre considérable d’infirmiers dans ses hôpitaux, ces professionnels de la santé, en quête de meilleures conditions de travail et de vie, sont...
Ces articles devraient vous intéresser :