Fuite des cerveaux : le Maroc perd 600 ingénieurs par an
L’exode massif des compétences marocaines ne touche pas que le secteur sanitaire. L’ingénierie n’y échappe pas, selon une analyse faite par Hamida Benlemlih, directrice générale...
À compter de 2023, les médecins, pharmaciens et dentistes du secteur public verront leur rémunération et leur statut professionnel revalorisés. Cette mesure prise par le gouvernement est censée limiter la fuite des cerveaux.
Après « plus d’une décennie » de mobilisation, les syndicats sont parvenus à un accord avec le gouvernement, lors d’une réunion tenue le 22 février, fait savoir un communiqué.
À cet effet, la grille indiciaire des médecins, pharmaciens et dentistes subira un changement dans la fonction publique. Elle débutera désormais avec l’indice 509, ce qui signifie une augmentation des salaires comprise entre 3200 Dhs et 3800 Dhs.
A lire : Les futurs médecins marocains veulent quitter le pays
Quant aux infirmiers et techniciens de santé diplômés d’État, ils bénéficieront tous d’une promotion, augmentant leur classement et donc leurs salaires.
Le ministère de la Santé affirme que les réformes ne sont qu’une première phase vers davantage de discussions et de concrétisation des revendications. Il a également souligné que le nouvel accord s’aligne sur les efforts du pays pour généraliser la protection sociale et développer le secteur de la santé et son capital humain.
Aller plus loin
L’exode massif des compétences marocaines ne touche pas que le secteur sanitaire. L’ingénierie n’y échappe pas, selon une analyse faite par Hamida Benlemlih, directrice générale...
Face à la pénurie de médecins qui touchent le secteur de la santé, la France se tourne vers le Maroc. Un projet de loi a été initié en ce sens. Cette action intervient dans un...
Dans son programme au titre de l’année 2022, le gouvernement a entrepris de revoir les conditions de vie et de travail des médecins marocains exerçant dans le public, notamment...
La réduction de la durée de la formation en médecine fait débat au parlement et sur les réseaux sociaux. Des groupes parlementaires à la Chambre des représentants désapprouvent...
Ces articles devraient vous intéresser :