
Tomates marocaines : la France veut revoir les règles du jeu
Le ministère de l’Agriculture français appelle à une révision des prix d’importation des tomates marocaines sur les marchés de l’Union européenne.
La France importe de plus en plus de framboises, de myrtilles et de tomates du Maroc. En conséquence, les producteurs français perdent des parts de marché et appellent les autorités à réagir.
Selon les données de l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, également appelé FranceAgriMer, les importations de fruits ont augmenté de 25 % en 20 ans alors que les exportations françaises de fruits ont diminué de moitié, rapporte franceinfo. Par conséquent, « le solde est négatif et le déficit se creuse pour les fruits frais tempérés qu’on peut produire en métropole, notamment dans le sud », précise FranceAgriMer.
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La France importe de plus en plus d’abricots et de pêches d’Espagne, de melons, de framboises et de myrtilles du Maroc, ce qui fait perdre des parts de marché aux producteurs français, souligne l’établissement. S’agissant des exportations de pommes, la situation est loin d’être reluisante : elles ont chuté de 60 % depuis 2003. La France n’exporte pas les fruits tropicaux et agrumes, son climat ne permettant pas leur production. Elle se voit alors contrainte de se tourner vers la Côte d’Ivoire, la Colombie ou l’Équateur pour importer la banane, le fruit le plus consommé dans le pays.
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Les statistiques montrent par ailleurs que les importations de légumes frais ont augmenté de 30 % en 20 ans et les exportations ont également connu une hausse de 26 %, soit un solde légèrement négatif. S’agissant des tomates, 76 % sont importées du Maroc. Cette situation s’explique en partie par les coûts du travail moins élevés au Maroc.
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