Maroc : du changement pour les impôts l’année prochaine

20 novembre 2019 - 13h40 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

La Chambre des représentants a approuvé de nouvelles mesures qui vont régir la fiscalité pour le compte de l’année 2020, ceci en attendant les nouvelles du Road show international qui prévoit de lever un milliard de dirhams sur les marchés financiers.

L’Économiste livre les points essentiels des amendements fiscaux qui ont été approuvés par la Chambre des représentants. En ce qui concerne l’impôt sur les sociétés (IS), les représentants ont penché pour une exonération pendant les cinq premières années d’exercice pour l’offshoring. Par contre, au sujet du transfert des immobilisations incorporelles et financières dans un même groupe d’entreprises, c’est la neutralité fiscale qui est approuvée.

Par rapport à l’impôt sur le revenu (IR), la tendance est allée au régime forfaitaire, qui prend en compte les contribuables dont le chiffre d’affaires n’excède pas les 2 millions de dirhams dans le cadre d’activités professionnelles industrielles et artisanales et de 500.000 dirhams pour les prestataires de services.

Plusieurs exonérations sont à noter, dont celle sur l’indemnité de stage mensuelle brute plafonnée à 6.000 dirhams. Il y a également, “L’instauration de l’exonération avant l’expiration du délai de 6 ans, des opérations de cession d’un immeuble ou partie occupée à titre d’habitation principale par son propriétaire”, indique la même source.

Les Organisations Non Gouvernementales (ONG) d’utilité publique sont bien traitées, note L’Economiste qui évoque l’extension de l’exonération des biens qui leur reviennent, ainsi que les transferts gratuits de leurs actifs et biens. Par ailleurs, quatre amendements régissent les mesures de TVA. Il s’agit de la TVA concernant le droit à déduction et celui relatif à l’importation applicable aux médicaments destinés au traitement de la fertilité et de la sclérose en plaque.

Plusieurs autres mesures intéressantes sont à relever également. Nous pouvons citer entre autres l’exonération des actes portant acquisition d’immeubles par les bénéficiaires du relogement dans le cadre du programme Villes sans bidonvilles ou encore, la cotisation minimale ramenée à 0,6% pour les sociétés déficitaires pour deux exercices consécutifs.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Politique économique - Impôts - Loi de finances (PLF 2025 Maroc)

Aller plus loin

Maroc : bientôt l’instauration de l’impôt unique des forfaitaires

Le gouvernement marocain a remis sur le tapis l’impôt unique des forfaitaires. Une Contribution professionnelle unique (CPU) sera ainsi mise en place en 2021.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : bonne nouvelle pour les retraités

L’impôt sur le revenu applicable aux pensions de retraite connaîtra une révision à la baisse allant jusqu’à 70 %, a annoncé Nadia Fettah, la ministre de l’Économie et ses finances.

Maroc : la DGI adapte les sanctions pour retards de paiement

La Direction Générale des Impôts (DGI) du Maroc a annoncé une modification des sanctions pour les retards de paiement des factures. Et c’est plutôt une bonne nouvelle.

Maroc : nouvelles mesures fiscales en 2024

Au Maroc, de nouvelles mesures fiscales entrent en vigueur dès le début cette année 2024, a annoncé la Direction générale des impôts du royaume.

Le Maroc se prépare à devenir la nouvelle base régionale de la FIFA

Le Maroc veut créer les conditions pour accueillir le siège régional de la Fédération international de football association (FIFA). Le projet de Loi de finances 2025 prévoit des incitations fiscales visant à faciliter le développement des activités de...

Du changement pour le statut d’auto-entrepreneur au Maroc

Le statut d’auto-entrepreneur au Marocfait l’objet de débats au Parlement. En cause, l’équilibre fragile entre simplification administrative et lutte contre les dérives fiscales.

Contribuables marocains : régularisez votre situation avant le 31 décembre 2024

La Direction générale des impôts (DGI) invite les contribuables concernés par la mesure relative à la régularisation volontaire de leur situation fiscale, réinstaurée par la Loi de Finances 2024 à régulariser leur situation au plus tard le 31 décembre...

TVA : la fraude qui coûte très cher au Maroc

La fraude à la TVA coûte chaque année entre 1 et 1,2 milliard de dirhams à l’État, a révélé Younes Idrissi Kaitouni, le directeur général des Impôts (DGI), lors de la présentation de son plan stratégique pour la période 2024-2028.

Ce que gagnent les fonctionnaires marocains

Au Maroc, le salaire net moyen des fonctionnaires a connu une forte hausse en dix ans, passant de 7 300 dirhams en 2014 à 9 500 dirhams en 2024, révèle le rapport sur les ressources humaines annexé au projet de loi de finances 2025.

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.

Autoroutes : voici les ambitions du Maroc pour 2025

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch nourrit de grandes ambitions pour les infrastructures routières et autoroutières. Il dévoile les grands chantiers contenus dans la Note d’information accompagnant le Projet de Loi de Finance 2025.