Maroc : gros investissements dans l’eau et l’électricité

23 juillet 2019 - 07h00 - Economie - Ecrit par : S.A

L’Office national de l’Electricité et de l’eau potable (ONEE) s’engage dans un programme d’investissement de 51,6 milliards de dirhams, pour la période 2019-2023. Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’ONEE, a fait la présentation de ce Programme, lors de la 3ème Session de son Conseil d’Administration, qui s’est tenue le 10 juillet 2019, à Rabat, sous la Présidence du Chef du Gouvernement.

51,6 milliards de dirhams. C’est l’investissement que l’ONEE entend faire, en quatre ans, pour dynamiser les différents secteurs qui composent l’Office. Les projets sont axés sur “la centrale thermique diesel de Dakhla (22 MW), la station de transfert d’énergie par pompage (STEP), Abdelmoumen (350 MW), une capacité de 220 MW en petites usines hydrauliques, à réaliser, dans le cadre de la Loi 13-09, tout au long de la période 2020-2023, une capacité éolienne de 1 656 MW, et une capacité solaire de 2 015 MW”, renseigne un communiqué de l’ONEE, rapporté par TelQuel.

Dans le Programme, une enveloppe de 26,1 milliards de dirhams est allouée à la branche "Electricité". Pour ce qui est du développement de capacités supplémentaires de 4.262 mégawatts (MW), dont 99,5% seront assurées par des énergies renouvelables (EnR) dont le solaire, l’hydraulique et l’éolien, tel que le prévoit la Loi 13-09, sur les EnR, un fonds de 8,6 milliards de dirhams sera alloué.

Les projets d’internationalisation, notamment, par le biais du développement du réseau de transport, bénéficieront de 8,7 milliards de dirhams. Ce fonds sera utilisé pour favoriser les interconnexions avec le Portugal et la Mauritanie.

Quant au développement de la distribution d’électricité et de l’électrification rurale, un budget de 5,1 milliards de dirhams sera débloqué et servira à “alimenter en électricité 30.900 foyers dans 1.270 villages reculés du pays”.

Par ailleurs, l’ONEE investira 5,7 milliards de dirhams pour la réalisation de plusieurs projets. Cet investissement aura l’avantage de porter le taux d’accès à l’eau potable, en milieu rural, à 99,3 %, au profit d’une population additionnelle de plus de 308.000 habitants”, fait savoir le même communiqué.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Eau - Energie - Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE)

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.

Le roi Mohammed VI renouvelle la direction de cinq grandes institutions

Du changement à la tête de cinq institutions publiques au Maroc. Le roi Mohammed VI a procédé samedi à la nomination de nouveaux directeurs généraux à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), l’Agence marocaine pour l’énergie...

Une rare éclipse solaire visible du Maroc

Une éclipse partielle de soleil va se produire samedi dans l’hémisphère Nord. Elle durera environ quatre heures et sera visible en premier lieu au Maroc.

Le Maroc se met à la taxe carbone

Des experts livrent leurs réflexions sur l’impact que la mise en place de la taxe carbone pourrait avoir sur l’économie marocaine ainsi que l’industrie marocaine.

Maroc : des coupures d’eau envisagées

Alors que le Maroc subit actuellement sa sixième année de sécheresse consécutive, le gouvernement envisage de prendre des décisions radicales pour rationaliser l’eau potable.

Casablanca : des champs irrigués aux eaux usées

Les éléments de la Gendarmerie royale de la préfecture de Nouaceur relevant de la région de Casablanca-Settat ont procédé dimanche à la saisie des pompes à eaux illégalement installées par certains agriculteurs pour irriguer leurs terres agricoles avec...

Le Maroc envisage des coupures d’eau

Face au grave déficit hydrique provoqué par six années de sécheresse, le Maroc met en œuvre des mesures strictes, dont une rationalisation draconienne de l’utilisation de l’eau.

Le Maroc limite la production de pastèque

Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.

L’avocat : l’or vert qui assoiffe le Maroc

La culture de l’avocat nécessite une importante quantité d’eau. Au Maroc, des voix s’élèvent pour appeler à l’interdiction de cette culture, en cette période de sécheresse sévère et de stress hydrique.

Maroc : record d’exportations d’avocat, mais à quel prix ?

Les agriculteurs marocains continuent de produire de l’avocat destiné à l’exportation, malgré le stress hydrique que connaît le royaume. Le volume des exportations de ce produit a déjà atteint 30 000 tonnes.