La police avait arrêté, courant février, le président de la commune rurale d’Ouled Aissa, dans la province de Taroudant, en compagnie de son vice-président, en flagrant délit de corruption. Les deux responsables avaient reçu un pot-de-vin.
Leur arrestation faisait suite à la plainte, via le numéro vert, d’un citoyen résidant dans la même commune. Au dire du plaignant, les deux élus auraient exigé la somme de 2 000 dirhams pour l’autoriser à raccorder sa maison au réseau électrique public.
Avec l’aide de la victime, la police a posé un guet-apens au président de la commune et à son adjoint. C’est ainsi que les deux suspects avaient été interpellés à Taroudant en flagrant délit de corruption.
Si le vice-président a été relâché le lendemain pour manque de preuves de sa complicité, le président de la commune d’Ouled Aissa, lui, continuait à faire face à la justice jusqu’à sa condamnation à deux ans de prison, dont 10 mois fermes et à une amende de 10 000 DH.