Après des enquêtes judiciaires et le déferrement devant le procureur de la République, l’heure est à la comparution de ces présidents de communes. Il est reproché à l’un d’entre eux d’avoir accordé des subventions à des associations fictives à des fins électorales et politiciennes, rapporte Al Massae. Un autre est soupçonné d’avoir conclu des transactions avec des entreprises sans appels d’offres, ni cahiers des charges.
Sur la base des rapports de la Cour des comptes qui a relevé de graves dysfonctionnements dans la gestion des communes incriminées, des investigations ont été menées pendant des mois. Ces investigations se sont avérées fructueuses. Les enquêteurs ont constaté l’absence de registres pour émarger les matières, les valeurs et les bons de commandes. Pire, ces élus prenaient en charge des dépenses qui ne relèvent pas des prérogatives des communes, comme l’approvisionnement en carburant des véhicules appartenant à des agents d’autorité.