Selon les informations recueillies par l’agence EFE, un dispositif de sécurité a été déployé devant le Parlement pour empêcher les manifestants de se rassembler. Malgré cela, certaines personnes ont tenté de scander des slogans avant d’être dispersées.
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Plus de 70 personnes ont été arrêtées, d’après Hakim Sikouk, président de la section de Rabat de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH). Ces personnes, dont des membres de l’association, ont été progressivement libérées après vérification de leur identité et audition, a-t-il ajouté. Pour le moment, les autorités n’ont pas confirmé le nombre officiel d’arrestations.
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L’initiative vient d’un groupe de jeunes dénommé « Genz212 » qui a appelé ces derniers jours sur Facebook et Discord à manifester dans plusieurs villes du royaume les 27 et 28 septembre pour exiger des réformes dans les secteurs de l’éducation et de la santé et de l’emploi des jeunes. Outre Rabat, les manifestations ont été dispersées dans d’autres villes comme Casablanca, Tanger et Meknès, précise-t-on.
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L’initiative de « Genz212 » est vue par certains observateurs comme une « mobilisation plus proche d’une indignation numérique de la jeunesse que d’un mouvement de protestation organisé ». La manifestation a coïncidé avec une autre, organisée par un groupe d’étudiants pour dénoncer le projet de loi 59.24 visant à « mettre fin à la gratuité » de l’enseignement supérieur et à « privatiser l’université publique ».