Renforcement des relations entre le Maroc et la région bruxelloise
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Le Maroc a intégré depuis 2015, en qualité d’observateur permanent, le Parlement centraméricain (PARLACEN) qui regroupe le Guatemala, Salvador, le Honduras, le Nicaragua, la République dominicaine et le Panama. Le royaume gagne ainsi en influence dans cette région d’Amérique centrale, contrairement à l’Espagne.
Le Maroc a rejoint le Parlement centraméricain le 16 juin 2015, après la signature à Rabat de l’accord d’adhésion par les présidents de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers. Le 27 février dernier, Hayat Laaraych, nouvel observateur permanent du Maroc auprès de ce parlement, a prêté serment. Elle remplace à ce poste Ahmed Lakhrif, fait savoir El Debate.
Lors d’un tête-à-tête avec Lakhrif, le président du PARLACEN, Amado Cerrud Acevedo, a mis en avant la place du Maroc et sa position géostratégique, qui en font « une porte d’entrée vers les pays de la région pour une plus grande coopération et un rapprochement avec les pays africains et arabes ». Acevedo a en outre souligné « l’importance de profiter des expériences du Maroc, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et en matière de politique migratoire ».
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Abordant la question du Sahara, le président du parlement centraméricain a indiqué que son institution « soutient toutes les solutions et initiatives pacifiques favorisant la coexistence ». Lakhrif, l’ancien représentant du Maroc au PARLACEN, pour sa part, a rappelé l’option stratégique du roi Mohammed VI d’accorder une priorité au renforcement de la coopération sud-sud et principalement à la « consolidation des liens avec les parlements latino-américains ».
Pendant ce temps, l’Espagne, qui est plus liée à cette région par la langue que le Maroc, n’a pas demandé à rejoindre cet organisme d’intégration régionale d’Amérique centrale. Le Maroc, qui ne cesse de revendiquer Ceuta et Melilla, a sans doute besoin d’alliés dans ces pays où la gauche a des rancœurs contre l’Espagne à cause de son « passé colonial ». L’Espagne devra donc revoir en urgence sa politique étrangère en Amérique centrale. À noter que la Chine, le Mexique, le Venezuela et Porto Rico sont aussi observateurs permanents au PARLACEN.
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