
Plusieurs personnalités connues au Maroc ont été présentées aujourd’hui devant le procureur dans le cadre de liens avec un gros trafiquant de drogue. Parmi ces individus, un président de club de football.
L’Algérie compare le cannabis et le haschich marocains à une "arme de destruction massive", décrivant le Maroc comme étant le "paradis du haschich". Morad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères, estime même que son pays serait visé par la drogue marocaine.
Le chef de la diplomatie algérienne a également appelé plusieurs grandes puissances à exercer des pressions sur le Maroc, pour l’obliger à lutter efficacement contre les "flux de trafics", notamment celui de drogues vers l’Algérie, si le pays veut un jour rouvrir ses frontières avec son voisin de l’Est.
Au cours des quatre premiers mois de cette année, les autorités algériennes auraient saisi 41 tonnes de drogue provenant du Maroc, annoncent-elles, contre 157 tonnes en 2012.
Le Maroc accuse lui l’Algérie d’inonder son marché de psychotropes "karkoubi", à base de benzodiazépine, qui seraient à l’origine 80% des crimes commis au Royaume, avait affirmé en juin dernier Mohand Laenser, ministre de l’intérieur devant le Parlement.
D’après le dernier rapport de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime, le Maroc s’adjuge 22% du marché mondial du haschich, contre seulement 15% entre 2002 et 2005.
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