Ce comité a fait quatre propositions pour contrer la menace de pénurie d’eau au Maroc. Dans un rapport détaillé, il appelle à une gestion séparée de l’approvisionnement en eau et en électricité, ce qui suppose la scission de l’Office national d’électricité et d’eau potable (ONEE), une autonomie financière dans la fourniture des deux services et plus de transparence dans l’indication des coûts pour chaque service. Dans ce sens, le comité propose une révision des tarifs pour sensibiliser à une consommation rationnelle de l’eau.
Aussi, le comité recommande-t-il d’élaborer un plan réaliste d’approvisionnement en eau afin de mieux gérer la pénurie. Il propose également la création d’une agence nationale de gestion de l’eau qui aura pour mission principale la gestion de la politique publique et sectorielle de l’eau et la détermination des tarifs des infrastructures destinées à l’embouteillage, la production et le transport de l’eau.
Le comité, organe consultatif créé en 2019 par le roi Mohammed VI pour conseiller les autorités dans la prise de certaines décisions à fort impact social, recommande au gouvernement de faire de la conservation des ressources en eau l’un des objectifs stratégiques de développement.
Au Maroc, la pénurie d’eau constitue une menace pour l’équilibre économique, environnemental et social du pays, notamment dans les zones arides et semi-arides, et dans les régions où les habitants exploitent les ressources en eau pour gagner leur vie.