Depuis l’apparition de la pandémie, les enseignes et les commerçants peinent à écouler leurs stocks en anciennes collections et en produits et articles de la saison estivale. Pour la demande, l’arrêt brusque des activités pendant le confinement a contraint le consommateur marocain à ne s’en tenir qu’à l’essentiel, comme l’alimentation, le loyer, la santé, le paiement des frais de scolarité et autres, fait savoir la Map.
« L’année 2020 était un cauchemar pour nous », a indiqué à la MAP, Mohamed E., gérant d’un magasin de prêt-à-porter, spécialisé dans les vêtements pour enfants et situé au quartier marchand de Derb Omar à Casablanca. Il poursuit : « Nous avons raté quasiment toutes les périodes où l’activité bat son plein habituellement, comme le début du mois Sacré de Ramadan, Aïd El-Fitr ou encore l’été. Globalement, nous estimons que notre chiffre d’affaires a chuté de plus de 70% par rapport à 2019 ».
Certains se sont tournés vers la vente en ligne, sans succès, rapporte l’agence de presse, soulignant qu’ainsi, la gravité de la situation oblige les magasins à s’efforcer de liquider leurs stocks actuel afin de préparer les soldes d’hiver ou pour se donner un délai supplémentaire, en comptant sur la saison du printemps 2021, que tout le monde veut prometteuse, surtout avec l’arrivée des vaccins anti-Covid-19. Cette année, le bureau de Fédération marocaine du commerce en réseau (FMCR) fixe l’ouverture de la saison hivernale au 21 de ce mois, précisant que le décalage de ces soldes d’hiver vise à accorder aux commerçants un délai supplémentaire pour écouler leurs stocks.
Ainsi, le dernier espoir des professionnels du prêt-à-porter, c’est la campagne de vaccination qui permettra la relance de l’activité et un retour tant espéré à la normale.