Le « no man’s land » à la frontière de Melilla avec le Maroc a été créé en 2001, après la construction de la clôture destinée à empêcher l’entrée des migrants sous le mandat de José María Aznar, indiquent des sources bien informées à La Razón.
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Le Maroc a refusé que la clôture soit érigée sur les bornes qui marquent la véritable frontière entre les deux pays, empiétant sur 5 % du territoire espagnol qui est depuis lors sous sa souveraineté. Le Maroc a même réalisé des infrastructures sur ce territoire, précise la même source.
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Ce no man’s land a été évoqué récemment par le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, qui soutient que le drame de Melilla a eu lieu dans cette zone « communautaire ». Il a fait cette déclaration après la diffusion du documentaire de la BBC sur cette affaire, révélant que des migrants sont morts du côté espagnol de la frontière.