Se basant sur une étude de CFG Bank qui annonce un déficit budgétaire à -7,5 % à fin 2020 (plus de 80 milliards de dirhams) contre -3,5 % en 2019, L’Économiste analyse la nécessité de renforcer le déficit budgétaire afin de relancer la croissance économique.
Selon le quotidien, les mesures préconisées par Bank Al-Maghrib (BAM) dans le cadre de la politique monétaire (abaissement du taux directeur à 1,5 % et suppression de la réserve monétaire obligatoire) s’inscrivent dans cette dynamique qui vise in fine à stimuler la production et la distribution de crédits, "fortement en baisse ces dernières années".
En ce qui concerne l’évolution du crédit au secteur non financier, les prévisions sont positives. Selon la même source, une progression de 1,9 % en 2020 et de 2,6 % en 2021 est attendue, si l’on tient compte des mesures bénéfiques prises par BAM, et qui permettront de "renforcer la capacité des banques commerciales à financer l’économie à des conditions acceptables".
Pour l’efficacité des deux mesures, L’Économiste propose qu’elles soient "accompagnées de plans de relance et de soutien à certains secteurs durement touchés par la crise afin de stimuler la création de richesses".