L’affaire est partie d’un coup de téléphone anonyme : le 1er décembre 2004, un interlocuteur a affirmé à la police de Hasselt qu’un groupe d’une vingtaine d’islamistes radicaux marocains s’apprêtait à commettre un attentat à Hasselt. Il avait ajouté que ces terroristes étaient également actifs dans le trafic de drogue et d’armes, et que plusieurs avaient suivi une formation au Pakistan.
Trois jours après le coup de téléphone anonyme, les enquêteurs ont débarqué chez son auteur, qui n’était autre que le prévenu, un Marocain de 37 ans. Passé aux aveux, l’homme s’est emmêlé dans ses justifications, mais le parquet fédéral n’en a pas moins cherché à savoir s’il ne faisait pas partie d’un groupement terroriste. Aucun élément n’est venu corroborer cette thèse. Le suspect a alors reconnu qu’il avait fortement exagéré ses déclarations.
Pour la peine, le juge a tenu compte du sentiment d’insécurité que la fausse alerte avait suscitée, ainsi que du temps perdu par les enquêteurs et du coût de l’instruction.
Belga