Un sabre "décoratif" (katana) a été trouvé sur la banquette arrière de la voiture du Marocain. Il a aussitôt été interpellé, placé en garde en vue et interrogé par les services de renseignement. L’affaire a été par la suite classée par la procureure de la République, informe France 3 Corse Viastella.
Cependant, une procédure d’obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été engagée par la préfecture, à l’encontre du Marocain, et a été approuvé par un juge des libertés et de la détention pour "trouble à l’ordre public ", le lundi 2 novembre dernier. Le juge a également prononcé une assignation à résidence. Mais, la préfecture préférant un placement en centre de rétention, a fait appel de la décision du magistrat, fait savoir Ouest-France.
Durant l’audience, l’avocat du Marocain a demandé l’annulation des procédures, les considérant comme des " violations " et des " atteintes graves au droit à la liberté, en soulignant que son client n’avait auparavant, présenté quelque signe de radicalisation. De plus, l’homme aurait ramassé le sabre qui serait en plastique, dans les décombres, le jour même où il a été interpellé. Le conseil déplore que " le dossier ne comporte aucune forme d’analyse ou photographique de l’objet en question".
Après le rejet des demandes de la défense, le défenseur du suspect a saisi le tribunal administratif de Bastia en Haute-Corse, afin de tenter une annulation de l’OQTF, à l’encontre de son client.