Le Maroc s’impose comme une destination touristique phare. Fin octobre 2024, le royaume avait déjà accueilli 14,6 millions de visiteurs, pulvérisant le record de l’année 2023.
Elle a quitté le Maroc dans les années soixante pour étudier au Canada et elle y est restée. Malgré tout, Yvette Bénayoune-Szmidt garde le Maroc dans son cœur, n’hésitant pas à le visiter à chaque occasion. Fière de ses origines, elle essaie, depuis toujours, de garder le contact avec des collègues marocains dans plusieurs universités du Maroc, notamment celle de Fès.
Professeur de littérature et de linguistique au collège universitaire de Glendon à Toronto, elle encourage vivement l’étude de la littérature maghrébine. « Durant plusieurs années, on faisait étudier aux étudiants la littérature française classique même au Maroc.
La littérature maghrébine doit aussi avoir sa place. Elle le mérite car elle est riche et spéciale. A l’université de Glendon, elle est au programme », explique Yvette avec enthousiasme.
Elle sera présente en juin 2007 à Marrakech, au colloque de la littérature maghrébine. Mais bien avant cette date, elle emmènera sa fille Carole dans son pays d’origine pour avoir un contact direct avec ses racines. « Elle a hâte de voir le Maroc. Elle connaît déjà le pays car mon père lui parle tout le temps du Royaume. Il est temps pour elle de le visiter pour savoir que c’est une réalité et non pas une simple histoire »
Elle compte l’accompagner dans plusieurs villes où elle a vécu, de Kénitra à Agadir. « J’aime le Maroc. Je suis sûre que ma fille l’adorera aussi autant que moi », s’exclame Yvette Bénayoune-Szmidt, avec un ton confiant.
Jihane Gattioui - Le Matin
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