
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Plus de 1200 Marocains combattraient dans les rangs des différentes milices de l’armée libre syrienne, d’après Achraf Jouied, un jeune étudiant marocain de la région de Tétouan, qui a rejoint récemment "la milice de Damas", pour combattre le régime de Bashar Al Assad.
Cette milice compte au moins 40 combattants marocains. Plus de 500 Marocains luttent en Syrie sous le couvert du "mouvement sham Al Islam", conduit par le Marocain Ibrahim Benchekroun, affirme depuis la Syrie Achraf Jouied au quotidien Al Akhbar.
La majorité des combattants marocains de Syrie sont originaires des régions de Tétouan, Mdiq, Fnideq, Salé, Casablanca et Fès, poursuit Achraf Jouied, selon lequel les djihadistes marocains se trouvant en Syrie combattent tous sous l’étendard d’Al Qaïda.
Plusieurs cellules basées essentiellement dans l’axe Fnideq-Tétouan se chargent de recruter et de financer les voyages des jeunes guerriers marocains, rapporte l’étudiant âgé d’à peine 20 ans.
Achraf Jouied se trouve aujourd’hui dans un camps d’entrainement militaire en Syrie, où la milice le prépare au combat. Le jeune garçon a quitté le pays il y a quelques semaines à travers l’aéroport de Casablanca à destination d’Istambul, en Turquie, d’où il a été pris en charge.
La ville marocaine de Fnideq serait la base arrière de recrutement de djihadistes, pour les envoyer combattre les forces du régime de Bashar Al Assad, en Syrie, d’après Jorge Fernández, ministre espagnol de l’Intérieur.
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