L’instance souligne la nécessité de répondre aux besoins de tous les groupes de la société, y compris les MRE, affirmant qu’elle apprécie « de manière positive », certaines mesures qui ont été prises pour renforcer surtout le droit de vote et de se présenter aux élections.
Cela passe par leur inscription sur les listes générales électorales, en vue de participer aux référendums, de se présenter et de voter dans les circonscriptions définies dans la zone du territoire national. C’est « l’un des paris les plus sûrs pour une véritable citoyenneté », assure la coordination dont le communiqué dénonce « une exclusion sévère des Marocains du monde », ce qui constitue « un étrange contraste entre les bases de référence et les lois et la réalité existante ».
À l’issue de plusieurs rencontres avec des secrétaires généraux des partis marocains, le CCME et le CNDH, la coordination souligne que les Marocains du monde veulent être représentés au prochain Parlement, conformément aux exigences de l’article 17 de la Constitution ».
En clair, deux propositions phares sont présentées jusqu’ici : une liste nationale des MRE, à l’image des listes des femmes et des jeunes et des listes régionales, ouvrant « la voie à la première expérience dans le cadre de la constitution de 2011 ».