Ainsi 69% des personnes interrogées affirment être "tout à fait sûres de voter" et 13% qu’il y a "des grandes chances qu’elles aillent voter", selon un sondage LMS-CSA réalisé à travers le pays du 28 juillet au 8 août auprès de 1.200 personnes inscrites sur les listes électorales, à partir de la méthode des quotas.
La marge d’erreur est d’entre 1,7 et 2,8%. Lors du précédent scrutin en 2002, 52% des inscrits avaient officiellement voté. En revanche, 12% déclarent "être sûres de ne pas voter" et 6% "pas totalement sûres de voter". Mais si une large majorité est décidée à aller aux urnes, 70% ne savent pas encore pour qui ils voteront.
Il ressort également du sondage que les électeurs sont dubitatifs. Seulement 30% estiment que ce scrutin sera "plus transparent" que celui de 2002, alors que 35% pensent qu’il n’y aura rien de changé et 19% qu’il sera "moins crédible". En outre, 16% ne se prononcent pas. Quant à la capacité des hommes politiques à améliorer leurs conditions économiques, 51% répondent ne pas leur faire confiance contre 46% et 3% qui ne savent pas.
Concernant les engagements prioritaires que les électeurs voudraient voir de la part des partis politiques, viennent en tête la lutte contre le chômage (70%), l’amélioratioin du système de santé (65%), la lutte contre la pauvreté (54%) et la corruption (40%). La résolution de la question du Sahara n’arrive qu’en 10ème position (20%) dans les préoccupations des électeurs, au même titre que la lutte contre le terrorisme (20%).