Deux décrets ont déjà été adoptés dans ce sens par le gouvernement. Le premier, n° 2.21.640, relatif à l’exercice de la médecine, porte notamment sur la simplification des conditions d’accès pour les étrangers à l’exercice de la médecine, ainsi que l’adaptation des dispositions du projet de décret à celles de la loi relative à la simplification des procédures et formalités administratives, indique Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant que le deuxième décret, n° 2.21.641, porte sur la création d’une commission de suivi de l’exercice de cette profession par les étrangers au Maroc et les modes de son fonctionnement. La seule préoccupation de l’heure, fait savoir le quotidien, est relative aux nationalités qui seront favorisées, étant donné que les textes régissant l’exercice de la profession par les étrangers ne sont pas très contraignants, attirant donc plus de monde.
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Selon les observateurs, deux facteurs vont compter : la langue et la proximité géographique, notamment ceux en provenance des pays maghrébins, arabes et africains francophones. Déjà, se distingue le Liban qui compte bien exporter au royaume, nombre de ses professionnels, pour une installation de longue durée. Dans ce sens, sa ministre des Affaires étrangères a déjà officiellement saisi son homologue marocain pour faciliter l’installation de ses compatriotes médecins. L’ambassadeur de Cuba avait déjà fait la même démarche auprès du ministre de la Santé, dans le sens du renforcement de la coopération médicale avec le royaume. Ainsi, en attendant la délivrance des premières autorisations pour les médecins étrangers, les deux pays se confirment dans la course pour l’installation de leurs ressortissants au Maroc.