Il s’agit spécialement pour Khaled Ait Taleb de mettre sur pied un système de salaires, d’indemnités et d’incitations matérielles pour tous les professionnels de la santé avec un salaire fixe et un autre salaire variable en fonction des services rendus et des déplacements.
Au parlement, le ministre a expliqué son projet, assurant qu’il vise à adopter des normes unifiées de gestion des ressources humaines, et à mettre en place une complémentarité entre les secteurs public et privé, ajoutant que « lorsqu’on parle de la fonction publique sanitaire, cela inclut toutes les composantes du système de santé ».
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Faisant une comparaison historique des salaires, Ait Taleb a souligné qu’en 1970, le médecin marocain occupait la troisième place dans l’échelle sociale. « Aujourd’hui, il est passé à la 25ᵉ place, et si cette réforme n’est pas mise en œuvre, il reculera encore plus » a-t-il déclaré.
À terme, la réforme impulsée permettra de mettre en place des regroupements régionaux au niveau des hôpitaux universitaires, a-t-il indiqué, précisant qu’elle découlera, en premier lieu, des programmes médicaux régionaux et de la nécessité d’offrir des services répondant aux attentes des habitants de chaque région.