Les médecins marocains devront soigner leur écriture sur les ordonnances

17 juillet 2021 - 11h00 - Maroc - Ecrit par : A.T

Les médecins marocains devront se faire comprendre en améliorant leur écriture. C’est l’objet d’un décret très attendu relatif du personnel médical qui vient de paraître au Journal officiel.

L’article 39 de ce décret sur le code déontologie publié récemment, précise que les médecins doivent prescrire leurs traitements avec un degré suffisant de clarté.

Au Maroc et partout dans le monde, les ordonnances médicales sont souvent rédigées dans un style qui les rendent pratiquement illisibles pour les patients et leurs familles voire les pharmaciens eux-mêmes.

A lire : Médecins étrangers : les praticiens marocains réclament l’intervention de El Othmani

Le nouveau décret qui les oblige à soigner leur écriture, pourra, on l’espère, corriger cette pratique. Son adoption sonne comme une victoire de nombreux patients marocains incapables de déchiffrer l’ordonnance médicale.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Santé - Ministère de la Santé

Aller plus loin

Maroc : les professionnels ne veulent pas de médecins étrangers

Les organisations syndicales et professionnelles du secteur de la santé ne s’accordent pas avec le ministère de tutelle sur la question du recrutement des médecins étrangers...

Maroc : la couverture médicale généralisée aux indépendants

Désormais, tous les travailleurs indépendants, même les non salariés exerçant une activité libérale, bénéficieront de la couverture médicale après un mois d’inscription et de...

Médecins étrangers : les praticiens marocains réclament l’intervention de El Othmani

Le médecin étranger pourra désormais pratiquer sa profession au Maroc selon les mêmes conditions appliquées à ses confrères marocains. Mais cette réforme du système sanitaire...

En deux ans, environ 7000 médecins ont quitté le Maroc

En seulement deux ans, environ 7000 médecins sont sortis du Maroc à la recherche d’une vie meilleure. Ce phénomène impacte grandement le secteur sanitaire du royaume qui a...

Ces articles devraient vous intéresser :

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...

Ramadan et diabète : un mois sacré sous haute surveillance médicale

Le jeûne du Ramadan, pilier de l’islam, implique une abstinence de boire et de manger du lever au coucher du soleil. Si ce rite revêt une importance spirituelle majeure pour les fidèles, il n’en demeure pas moins une période à risque pour les personnes...

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Accusé de viol, Achraf Hakimi se sent « trompé et piégé », selon ses proches

Achraf Hakimi a été mis en examen vendredi pour viol. Le défenseur marocain du Paris Saint-Germain (PSG), qui nie les faits, est soutenu par sa famille et son club. Selon ses proches, il dit se sentir « trompé ».

Le Maroc forme 2800 médecins et 5600 infirmiers pour la médecine de famille

Afin de développer et consolider la médecine de famille en facilitant l’accès aux soins et services de santé aux Marocains, le gouvernement entend former 2800 médecins et 5600 infirmiers d’ici 2030.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire prolongé encore d’un mois

Réuni en séance hebdomadaire ce jeudi 29 décembre 2022, le gouvernement a décidé de prolonger jusqu’au 31 janvier 2023, l’état d’urgence sanitaire.

Maroc : des substances toxiques dans les emballages alimentaires

Une récente étude a révélé la présence de substances chimiques per – et polyfluoroalkylées (PFAS) dans certains emballages alimentaires à usage unique au Maroc.

Diabète : les précautions pour passer un mois de Ramadan en toute sérénité

Le mois de Ramadan est un mois sacré pour les musulmans. Néanmoins, quelques précautions sont à suivre scrupuleusement par certaines personnes à risque souffrant de maladies chroniques, telles que le diabète.

Maroc : vastes opérations de libération du domaine public

Le Maroc intensifie les opérations de libération du domaine public. De nouvelles campagnes ont été lancées dans certaines régions du royaume.