
Les gendarmes de la Brigade de recherches de Bouliac ont démantelé un réseau d’exploitation d’ouvriers agricoles. Six personnes ont été mises en examen jeudi 12 décembre, dont un couple de Marocains placé en détention provisoire.
La police espagnole a fait part de la découverte de trois migrants africains cachés sous les tableaux de bord et derrière les sièges de trois voitures. C’était vendredi dernier, à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, lors d’une fouille.
Préoccupation de tous les instants, le phénomène de l’immigration clandestine révèle chaque jour à la face du monde, les voies et moyens aussi inimaginables qu’improbables utilisées par les passeurs et candidats infortunés décidés à s’exiler.
Au cours d’une fouille routinière, les éléments de la police espagnole découvrent trois jeunes subsahariens cachés dans trois différents véhicules conduits par des marocains. Selon le communiqué, "deux migrants s’étaient recroquevillés dans des espaces minuscules aménagés sous les tableaux de bord et le troisième dans un compartiment derrière le siège arrière de l’un des véhicules".
Selon les premiers diagnostics effectués, les trois jeunes migrants (une jeune fille de 15 ans et deux jeunes hommes de 20 et 21 ans) présentent des « symptômes d’asphyxie, de désorientation et de douleur généralisée dans les articulations en raison des conditions horribles dans lesquelles ils voyageaient ». Le communiqué précise également que "la police a arrêté les trois conducteurs, tous des Marocains, âgés de 19 à 31 ans, soupçonnés de trafic d’êtres humains".
Seules frontières terrestres de l’Union européenne en Afrique, les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta sont prises d’assaut chaque jour et sont souvent utilisées comme point d’entrée en Europe par les migrants africains. Ces derniers "essaient généralement d’escalader les gigantesques clôtures installées le long de la frontière, ou bien de longer la côte à la nage", souligne le communiqué.
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