Dans le cadre de l’opération Marhaba 2023, la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger a inauguré un centre d’accueil à Rabat.
Des Marocains résidant en Afrique subiraient des mesures de représailles après l’expulsion des clandestins subsahariens.
Les forces de l’ordre marocaines ont récemment arrêté cinquante-six Ivoiriens. Ils sont parmi ceux, nombreux, dont la traversée de l’Afrique vers l’Europe s’achève au Maroc.
Ces clandestins ont été dûment identifiés (parmi tant d’autres qui voulaient se faire passer pour des Ivoiriens) par l’ambassade de Côte d’Ivoire. Ils étaient dans les camps de Tanger et de Guelmim. Ayant reçu des laissez-passer officiels pour rentrer dans leur pays, ils pouvaient profiter des rapatriements volontaires initiés par le Maroc. Mais ils ont décliné l’offre. Ils espéraient pouvoir bénéficier d’une exception.
Leur prétexte : l’instabilité politique de leur pays (d’où les nombreux subsahariens qui se disent ivoiriens)... Ils ont néanmoins été refoulés. Cette décision a provoqué une véritable panique chez des résidents marocains en Côte d’Ivoire.
Selon ses informations, des ressortissants marocains auraient déjà été victimes d’actes de violence de la part de personnes expulsées du Maroc vers le Sénégal et le Mali. Il prévient : « La communauté marocaine de Côte d’Ivoire va avoir des problèmes ». Selon lui, le ministre ivoirien de l’intérieur (actuellement démissionnaire) se serait réuni avec des émigrés marocains pour les apaiser.
Démenti
Les services du département chargé des résidents marocains à l’étranger sont cependant formels : « Aucun acte de violence ciblant des Marocains n’a été enregistré ni au Mali ni au Sénégal ». Ils ajoutent, après avoir contacté l’ambassade marocaine en Côte d’Ivoire : « Il n’y a eu aucune réunion officielle avec la communauté marocaine dans ce pays ».
Pas commodes
Où est la vérité... ? Une chose est sûre, les clandestins ivoiriens ne se laissent pas faire. Déjà, lorsqu’ils avaient été arrêtés, ils avaient brandi des récépissés d’identification qui leur avaient été délivrés à Sebta (Sebta). Ces papiers équivalaient à leurs yeux à des promesses de carte de séjour en Espagne. Ce qui est bien sûr faux. Tous les clandestins le savent maintenant.
Mohamed Zainabi - Le Reporter
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