Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Les tests effectués sur les échantillons ADN d’un individu arrêté pour vol, révèlent son implication directe dans une affaire d’homicide et d’incendie volontaire ayant eu lieu le 17 janvier 2009 à Marrakech.
À l’époque des faits, les services de la préfecture de police de Marrakech avaient découvert un corps sans vie, carbonisé. Le suspect aurait d’abord grièvement blessé sa victime âgée de 79 ans, avant de mettre le feu à son domicile, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. N’ayant trouvé aucun suspect dans le temps, les empreintes génétiques relevées sur la scène du crime, différentes de celles du défunt, ont été toutefois conservées dans la base de données criminelle, à la disposition de l’enquête, "en attendant d’être soumises aux comparaisons et correspondances possibles", rapporte la MAP.
C’est finalement en 2020 que des analyses et expertises génétiques effectuées ont confirmé la correspondance de l’ADN d’un individu interpellé à Benguerir avec celles qui ont été prélevées sur la scène du crime à Marrakech en 2009. Le résultat des tests effectués par la police scientifique, a été confirmé par les enquêtes de la police judiciaire, les aveux du suspect et l’opération de reconstitution du crime.
En attendant les enquêtes pour déterminer les circonstances, les tenants et aboutissants de cet acte criminel vieux de 11 ans, le mis en cause a été placé en garde à vue.
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