Bordeaux : deux mineurs marocains en prison
Les enquêteurs du « groupe MNA » (Mineurs non accompagnés) de la sûreté départementale ont interpellé deux mineurs marocains, à Bordeaux. Ceux-ci ont été placés en détention...
De nombreux jeunes migrants toxicomanes, en majorité d’origine marocaine, accros aux médicaments, sont de plus en plus interpellés pour cambriolages et vols en région parisienne. Les autorités, préoccupées, veulent s’attaquer au mal à la racine.
Anouar, arrêté début septembre, en pleine nuit, dans la boutique d’un fleuriste de Plaisir (Yvelines), avec deux complices de 11 et 12 ans, déclare avoir 14 ans, mais démenti par les tests radiologiques réalisés sur ses os qui lui en donnent 19. « Je vole pour le compte de deux Algériens qui me donnent des médicaments », a avoué le faux mineur devant les juges. Son âge réel su, le tribunal correctionnel de Versailles le condamner à 18 mois de prison ferme le 8 septembre dernier, rapporte le Parisien.
Anouar, affirme avaler cinq cachets de Rivotril par jour depuis l’âge de huit ans au Maroc. » Il raconte à ses juges, vivre sous la férule de « patrons » qui lui fournissent ses précieuses pilules en échange du butin récolté lors des vols.
Zakaria, 18 ans, arrêté à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), est connu sous 63 alias pour des faits commis à Paris, dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis et les Yvelines en deux ans !
Ils sont des centaines d’Anouar et de Zakaria , de vrais mineurs, pour la plupart marocains, à vivre de cambriolages et de vols à l’arraché en Ile-de-France. Les policiers les désignent par « mijeurs » (car ils se présentent toujours sous des dehors de mineurs pour échapper aux poursuites). De quoi donner du fil à retordre à la justice. Au terme des huit premiers mois de 2020, on compte déjà l’interpellation de 6 309 mineurs étrangers, soit 300 de plus qu’en 2019 sur la même période. Et, au plus haut sommet de l’Etat, c’est l’inquiétude.
Des accords ont été passés, pour la seule ville de Paris, avec le consulat du Maroc pour le rapatriement de ces jeunes.
Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, insiste : « Si c’est une priorité, on doit donner les moyens aux policiers de couper le lien entre ces enfants et les receleurs, démanteler les réseaux et interpeller les adultes qui exploitent ces gamins. »
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