Ces produits représentent "le défi de demain", selon les mêmes autorités. D’après l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), les drogues classiques ne seront plus le défi de demain.
L’OICS, tout en s’inquiétant de la profusion de "nouvelles substances psychoactives" (NSP), a relevé que ces "produits extrêmement dangereux, sont fabriqués dans des laboratoires clandestins à partir de précurseurs chimiques, et même des pré-précurseurs chimiques.
Pour le Professeur Jalal Taoufik, membre de l’OICS, la fabrication de ces médicaments ne demande pas une grande sophistication chimique. À l’en croire, n’importe quel chimiste peut les fabriquer. "Ils sont très faciles d’accès et sont peu coûteux à la fabrication. Mais leur valeur ajoutée économique est importante, à l’image des gains financiers qui en découlent", ajoute l’expert.
Plus de 700 nouvelles substances, dont 70 constituent le noyau dur, sont les plus commercialisées sous forme de comprimés", ces produits sont "très légers et traversent les frontières sans aucun problème", est-il précisé. Quant aux NSP, ils sont disponibles par l’intermédiaire de vendeurs et de plateformes commerciales en ligne. Elles prolifèrent notamment sur "le Darknet", réseau superposé connu pour ses applications illégales.