L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) affirme que les lots de biscuits de la marque française “Gerblé”, contaminés par la drogue “burundanga”, ne sont pas entrés ni vendus sur le marché marocain.
Lors du dernier épisode d’Envoyé Spécial, l’émission culte de France 2, diffusée le jeudi 12 janvier 2006, le Maroc était à l’honneur. Non pas, comme à l’accoutumée dans cette émission rompue aux enquêtes polémiques, par ses militants des droits de l’homme, ses tortionnaires ou ses terroristes, mais à travers sa chirurgie esthétique, en la personne du docteur Mohamed Guessous.
Ce chirurgien plasticien, qui exerce à Casablanca, a eu, il y a quelques années de cela, une idée de génie : celle de convoiter une clientèle étrangère, notamment française, en lui proposant une formule alliant l’utilité d’interventions chirurgicales esthétiques bon marché, à l’agrément d’un séjour touristique.
Un vrai filon ! Au bout de quelques mois d’exercice et grâce au sérieux de sa formule et au satisfecit de sa clientèle, sa notoriété dépasse les frontières françaises pour atteindre le Maroc. Car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le jeune médecin était, à un certain moment de sa carrière, plus célèbre à l’étranger que dans son pays. Aujourd’hui, ses patients nationaux sont aussi nombreux que les étrangers. Mais c’est sur cette dernière catégorie que la caméra d’Envoyé Spécial s’est braquée. Ils s’appellent Bernard, Elodie, Patricia, Laurence. Certains approchent de la cinquantaine et veulent rajeunir un peu leur allure, d’autres, à 30 ans, rêvent d’améliorer leur silhouette.
Tous viennent au Maroc pour une opération de chirurgie esthétique au soleil. Ils ont rencontré le docteur Guessous sur Internet et ne le connaissent pas. En France, c’est le prix qui les avait dissuadés. À Casablanca, pour 30 % moins qu’à Paris, ils peuvent faire une liposuccion, une augmentation mammaire ou un lifting et profiter d’un forfait alléchant : visites de la médina, shopping dans les souks, soins dans un institut de beauté. Avec, en prime, le sourire et la chaleur de l’accueil. De quoi séduire les plus réticents... Même parmi les nationaux.
Majdouline El Atouabi - Maroc hebdo International
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