Le mouton, une « manière de montrer sa richesse »

4 octobre 2014 - 20h14 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Plus de 5 millions de moutons devraient être sacrifiés au Maroc pour la fête de l’Aïd El Kébir, célébrée aujourd’hui en Europe et demain dans le Royaume.

Pour la correspondante de la télévision belge (RTBF) à Casablanca, il est inconcevable dans le pays, de passer la fête de l’Aïd sans un mouton. Le choix du mouton justement est très difficile, puisqu’il doit être « le plus dodu possible », pour être partagé avec les amis et la famille mais aussi, et surtout, c’est un vecteur social, « une manière de montrer sa richesse ».

Cette sorte de pression sociale fait que les crédits à la consommation battent leur plein en ce moment. Le mouton coûtant en moyenne 270 euros (plus de 2800 dirhams), soit plus que le salaire moyen dans le pays, beaucoup de personnes contractent un crédit pour se le payer. Et cette année, ils sont plus chers que l’année dernière. La faute au manque de pluie, dit-on...

Les autorités prévoient un chiffre d’affaires de plus de 850 millions d’euros pour la fête de l’Aïd. Nouveauté cette année, la possibilité de l’acheter directement en ligne. Mais pour ceux qui ont déjà tenté l’expérience, il faudra augmenter le montant du crédit et débourser entre 250 et 600 euros pour ce fameux mouton.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Banques - Aïd al-Adha 2025

Aller plus loin

Aïd Al-Adha : les « hôtels pour moutons » ont le vent en poupe

Les « hôtels pour moutons » font partie de ces petits métiers saisonniers qui apparaissent à l’approche de la célébration de l’Aïd Al-Adha.

Ces articles devraient vous intéresser :

Déchets de l’Aïd al-Adha : un casse-tête pour les villes marocaines

Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.

Données bancaires des MRE : Le Maroc négocie avec l’OCDE

Le Maroc est en pourparlers avec l’UE en vue d’une application harmonieuse du traité OCDE/G20 sur l’échange automatique des données bancaires à des fins fiscales.

Maroc : la date de l’Aïd al-Adha 2024 connue

L’Aïd El Adha 2024 est l’une des célébrations les plus importantes pour les musulmans. Quand aura-t-il lieu au Maroc ?

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.

Des voyageurs marocains victimes d’abus dans les gares routières

Les assistants de chauffeurs d’autocars exercent un diktat sur bon nombre de Marocains qui voyagent pour rejoindre leurs familles en vue de célébrer ensemble l’Aïd Al-Adha.

Bank Al-Maghrib valide le rachat de Société Générale Maroc par Saham

Bank Al-Maghrib vient d’accorder au groupe Saham la dernière autorisation requise pour le rachat de Société Générale Maroc.

Marocains, n’oubliez pas de déclarer vos avoirs à l’étranger !

Franc succès pour l’opération de régularisation fiscale volontaire lancée récemment. Déjà près de 2 000 contribuables ont déclaré plus de 5,2 milliards de dirhams depuis le lancement de cette opération qui prend fin le 31 décembre.

L’été morose du tourisme marocain

Cette année, de nombreuses familles marocaines ont choisi de ne pas se déplacer à l’intérieur du royaume pour leurs vacances d’été. En cause, la hausse généralisée des prix et le paiement anticipé des salaires du mois de juin à l’occasion de l’Aïd...

L’Europe cherche à bloquer les transferts des MRE

Face à la hausse continue des transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) vers le Maroc, l’Union européenne s’apprête à prendre une directive pour réduire ces transferts via les banques marocaines implantées en Europe.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.