C’est l’une des villes les plus touchées au Maroc, avec le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19, rapporte Le Matin, précisant que les consultations aux urgences augmentent de façon quotidienne.
Interpellé, Dr Moulay Saïd Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination a indiqué que la situation était déjà envisagée compte-tenu de « la transmissibilité élevée du variant Omicron qui sera bientôt dominant dans notre pays », estimant que la situation demeure encore plus difficile à Casablanca qui figure en tête des villes qui enregistrent quotidiennement le nombre le plus élevé de cas de contaminations.
Selon une autre source contactée par le journal, la situation est toujours sous contrôle au CHU de Casablanca avec « une quinzaine de malades admis en réanimation, dont des enfants et des femmes enceintes ». En revanche, a-t-elle précisé, les services des urgences connaissent une forte croissance des demandes de consultations.
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La même source a évoqué deux facteurs importants, à savoir : la montée en flèche des cas du Covid-19 dans notre pays, et ensuite, le changement constaté dans les symptômes du variant Omicron. « Les symptômes observés chez les patients du Covid actuellement sont quasi similaires à ceux de la grippe saisonnière et il est très difficile de faire la différence entre les deux », a-t-elle souligné.
Autre constat, le problème se pose essentiellement chez les sujets qui ne sont pas vaccinés et qui présentent des symptômes plus difficiles à gérer, a relevé la même source, selon laquelle ces personnes sont plus à risque de développer des formes graves de la maladie, et le cas échéant, d’être admises en réanimation. D’ailleurs, a-t-il noté, la quasi-totalité des patients admis en réanimation au CHU de Casablanca est soit non vaccinée, soit n’a pas reçu sa troisième dose.
Sur ce point, Dr Afif a mis l’accent sur l’importance de la vaccination contre la grippe saisonnière qui revient en force cette année à cause, notamment, du phénomène de la dette immunitaire. Ce phénomène, a-t-il expliqué, implique que faute à l’exposition aux virus de l’hiver, les individus sont devenus moins immunisés.