Le Maroc a-t-il espionné Florence Parly avec Pegasus ?
Le numéro de Florence Parly, ex-ministre des Armées, s’ajoute à la liste des numéros espionnés à l’aide du logiciel israélien Pegasus. Le Maroc qui avait entre-temps été accusé...
Le Maroc revient à la charge pour réclamer à Amnesty International, des preuves et des arguments sur ses accusations, quant à la possession et l’utilisation malveillante du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile.
Dans un communiqué, la délégation interministérielle aux droits de l’homme (DIDH) a dénoncé la persistance des accusations, qualifiées d’arbitraires de l’organisation, qui a récemment attaqué à nouveau le royaume dans cette affaire de logiciel d’espionnage.
Dans un souci de transparence, rappelle la délégation, le Maroc a relancé à maintes reprises, Amnesty International pour justifier ses allégations. Malheureusement, cette organisation « s’avère incapable d’apporter l’argument irréfutable et les preuves matérielles à l’appui de ses dires », déplore la DIDH.
A lire : Le Maroc soupçonné d’avoir espionné l’activiste sahraouie Aminatou Haidar avec Pegasus
La dernière demande du royaume date du 9 juillet 2020, souligne-t-on. Le chef du gouvernement avait commenté la réponse apportée par le secrétaire général par intérim de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’avait fourni dans sa réponse la moindre preuve pouvant accréditer ses précédentes accusations et allégations, rappelle la même source.
À l’occasion, l’autorité a relancé à AI pour qu’elle mette à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se fonde. Le 28 février dernier, les autorités marocaines ont envoyé une nouvelle lettre à cette organisation demandant des preuves matérielles et des arguments pour lesdites allégations, conclut la note.
Aller plus loin
Le numéro de Florence Parly, ex-ministre des Armées, s’ajoute à la liste des numéros espionnés à l’aide du logiciel israélien Pegasus. Le Maroc qui avait entre-temps été accusé...
Julien Dray, membre du Conseil national du Parti socialiste français et l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel dénoncent l’acharnement des médias français contre le...
Le militant des droits de l’homme, Rida Benotmane, a vu sa peine de prison réduite de trois ans à un an et demi par la justice marocaine. Il avait été condamné pour avoir publié...
Le tribunal de Paris a décidé, lundi, de reporter l’audience sur la recevabilité des poursuites engagées par l’État marocain contre des ONG et médias français, ayant accusé le...
Ces articles devraient vous intéresser :