Assassinat de policiers à Magnanville : perpétuité pour Mohamed Lamine Aberouz

23 juin 2025 - 12h00 - France - Ecrit par : S.A

Le Franco-marocain Mohamed Lamine Aberouz, accusé de complicité avec le djihadiste Larossi Abballa pour l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville le 13 juin 2016, voit sa peine confirmée en appel.

Jugement confirmé pour Mohamed Lamine Aberouz. La cour d’assise spéciale de Paris a confirmé sa peine de réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans, après avoir reconnu le Franco-Marocain de 31 ans coupable de tous les chefs d’accusation qui le visaient : complicité d’assassinat d’une personne dépositaire de l’autorité publique, complicité de séquestration d’un mineur de moins de 15 ans et association de malfaiteurs terroriste. Aux yeux de la cour, Mohamed Lamine Aberouz est le complice de Larossi Abballa qui, le 13 juin 2016 à Magnanville, a tué Jessica Schneider, 36 ans, et poignardé Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans un couple de policiers, devant leur fils de 3 ans.

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Lors de son procès, Mohamed Lamine Aberouz n’a cessé de clamer son innocence dans cette affaire. Il a affirmé que Larossi Abballa avait agi seul. Mais l’avocate générale ne croit pas aux déclarations de cet adepte d’un islam rigoriste, déjà condamné dans une affaire d’attentat jihadiste. Selon elle, l’accusé « était sur les lieux du crime » sans contestation possible. Mohamed Lamine Aberouz est un « membre à part entière de l’État islamique. Il a agi en jihadiste », a-t-elle insisté à l’audience.

Pour la magistrate, le déroulé des faits confirme que cela n’a pu se réaliser qu’en présence d’un deuxième homme. « Peut-on imaginer un homme, en plein jour, attaquer deux policiers potentiellement armés ? », a-t-elle fait remarquer. Et de poursuivre : « Un homme seul n’aurait pas pu gérer les réactions de l’enfant de 3 ans, par nature imprévisibles. Il fallait également un complice à l’intérieur du domicile pour signaler à Larossi Abballa l’arrivée de Jean-Baptiste Salvaing ».

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Une trace ADN retrouvée sur le repose-poignet droit de l’ordinateur personnel du couple de policiers est le principal élément à charge contre Mohamed Lamine Aberouz.

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