Une récente étude a révélé la présence de substances chimiques per – et polyfluoroalkylées (PFAS) dans certains emballages alimentaires à usage unique au Maroc.
Le prix des médicaments est toujours en hausse. Dans le même temps, le pouvoir d’achat des Marocains ne compense pas, car le miracle attendu de la part des génériques n’a pas eu lieu. Que se passe-t-il exactement dans ce secteur des produits pharmaceutiques ? Pourquoi le Marocain continue de payer même ses comprimés à prix d’or ?
L’arrivée des génériques devrait permettre au Marocain de maîtriser son pouvoir d’achat par rapport aux produits pharmaceutiques. Ce qui n’est malheureusement pas le cas. Depuis une décennie, les taux des génériques ne font que régresser. En effet, le marché marocain de produits pharmaceutiques est dominé par le monopole d’une poignée de laboratoires. Au total, ils ne sont que 15 laboratoires qui, depuis des décennies, ont un quasi-contrôle sur les ventes de produits pharmaceutiques. Les tentatives du ministère de la Santépour inverser la tendance sont restées vaines. Entre 2012 et 2017, les prix des génériques ont connu une hausse de 60 % La baisse de prix tant espéré n’a donc pas eu lieu.
Si des efforts sont constatés dans le secteur public, dans le privé, rien n’a bougé. En effet, en ce qui concerne les médicaments génériques, ils peinent à percer le marché privé des médicaments. On espérait pour la première fois que la part des génériques dans le royaume va atteindre 40% du circuit privé. Malheureusement, selon l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP), ce taux qui stagne à 30% depuis une décennie le restera encore, selon Leseco.ma. En dépit du fait que les médicaments génériques soient moins chers que ceux princeps, il se fait que ces derniers soient les mieux vendus. Le ministère de la Santé dans un document officiel en fait l’amer constat.
Face à cette situation, le département ministériel prévoit des mesures fortes pour corriger les dysfonctionnements. Pour cela, l’État envisage des mesures financières, une bonne campagne de sensibilisation à l’endroit des personnels de santé et des consommateurs. Aussi, s’agit-il de s’assurer de la fiabilité d’un cadre réglementaire en phase avec les priorités du moment. Sans oublier une campagne de promotion des génériques auprès des pharmaciens. Tout ceci doit être intégré à une bonne politique du médicament générique.
Mais en attendant le Marocain va continuer de débourser des montants importants. Et au-delà de son pouvoir d’achat, pour acheter des médicaments dans un secteur qui affiche 5,2 milliards de DH de chiffre d’affaires.
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