
La Belgique a mal à son islam
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Au Maroc, le ministère des Habous et des Affaires islamiques part en croisade contre la désinformation religieuse en ligne orchestrée par les « prêcheurs du net » et les influenceurs qui diffusent des messages contraires à l’islam authentique et au rite malékite.
Le ministère des Habous et des Affaires islamiques fait de la lutte contre la désinformation religieuse en ligne une priorité. Plusieurs actions sont ainsi menées dans ce sens. Ahmed Toufiq a réorganisé son département, renforçant la gestion technique liée à la production de contenus religieux fiables et adaptés à l’ère numérique, fait savoir Assabah. Cette action vise à structurer une communication complète, avec un budget revu à la hausse dans la loi de finances 2026, afin de soutenir une riposte coordonnée face à la désinformation religieuse en ligne.
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Répondant à une réponse écrite adressée au député Khalid Satti, de l’Union nationale du travail au Maroc, le ministre a indiqué que son département est pleinement conscient de la nécessité d’actualiser le discours religieux sur Internet. Désormais, les plateformes officielles du ministère et des conseils régionaux des oulémas servent de relais pour encadrer les citoyens dans le respect des constantes religieuses et nationales, fait-il savoir. Son département en coordination avec le Conseil supérieur des oulémas a mis en place le plan.
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Deux approches ont été définies. La première est médiatique. Il s’agit de la diffusion en ligne des prêches du vendredi, de leçons religieuses et d’émissions d’orientation. La seconde est numérique. Il est question d’animer des comptes sur Facebook, YouTube, TikTok et autres réseaux sociaux. D’ores et déjà, 200 000 contenus numériques ont été répertoriés. Ces contenus ont attiré près de 1,8 million de visiteurs, dont 70 % de jeunes. 20 pages Facebook, totalisant 700 000 abonnés, et 282 pages liées aux conseils des oulémas regroupant quelque 800 000 abonnés sont également animées par le ministère.
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En plus de ces actions, le département de Toufiq a lancé une plateforme dédiée aux hadiths (paroles du prophète Mohammad), dotée d’un service interactif de réponses aux questions des citoyens (plus de 3 500 demandes traitées, avec une note moyenne de 4,8/5 sur Google Play). Il s’apprête à lancer également une plateforme dédiée aux études du Coran. En parallèle, un programme de formation numérique cible plus de 3 900 imams, morchidines et morchidates. Ceux-ci seront familiarisés aux outils modernes de communication. De quoi leur permettre de produire un contenu religieux interactif et pertinent, adapté aux différents publics, en particulier les jeunes.
Le département a en outre diffusé plus de 200 activités scientifiques et culturelles organisées dans les centres de documentation et les complexes culturels sur les pages officielles du ministère, ce qui renforce sa présence et son influence dans l’espace public numérique. Des livres, des revues et des études scientifiques, dont les numéros de la revue Da’wat al-Haq ont été mis à la disposition du public. Les oulémas et professeurs ont la possibilité de soumettre des contributions directement via un site officiel
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