Azta affirme avoir reçu plus de 20 plaintes en rapport avec des prénoms amazighs interdits, depuis que le gouvernement Benkirane a été mis en place.
Plusieurs parents dénoncent dans leurs plaintes, l’abus de pouvoir et les comportements arbitraires de certains responsables des services de l’Etat civil au Maroc, qui leur ont interdit d’appeler leurs enfants avec des prénoms amazighs courants.
Le Réseau Amazigh appelle Abdelilah Benkirane à intervenir d’urgence pour lever ces interdictions et enregistrer ces prénoms amazighs dans les registres de l’Etat civil "sans condition ni réserve".
A Khemisset, l’officier de l’Etat civil du premier arrondissement de la ville a refusé récemment d’enregistrer un nouveau-né prénommé "Massine" par ses parents dans les registres de l’Etat civil. "Massine" veut dire "la source" en langue amazighe.
Une "liste de prénoms autorisés", établie en 1996 par Driss Basri, serait encore en vigueur dans plusieurs régions du Maroc, a appris Bladi.net d’une source responsable.