Le Groupe Barid Al-Maghrib entend intégrer la langue amazighe dans ses services. Dans ce sens, il a signé une convention de partenariat avec l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM).
La question de la langue amazighe n’est plus l’apanage des seules associations qui en avaient fait leur crédo des années durant. Depuis que le Roi Mohammed VI a promis le 9 mars dernier de consacrer l’amazighe langue nationale, le débat sur l’amazighité semble se politiser.
Plusieurs partis politiques qui s’improvisent en porte drapeau de l’amazighité au Maroc, demandent aujourd’hui que l’amazighe soit reconnue par la constitution comme langue officielle au même titre que l’arabe.
Le Mouvement populaire (MP) dirigé par Mohand Laenser, a été le premier parti à sortir du lot et à revendiquer ouvertement la constitutionnalisation de la langue amazighe.
Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) et le Rassemblement National des Indépendants (RNI), suivent la même tendance. Pour l’USFP, l’amazighe et l’arabe sont toutes deux des langues nationales, mais seule la langue arabe est une langue officielle au Maroc.
Le Parti Justice et Développement (PJD), quant à lui, accorde le statut de langue nationale à l’amazighe, si cette dernière est écrite en caractères arabes. Le PJD, non seulement fait fi des efforts entrepris par l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), mais lance un appel pour conforter la place de l’arabe dans le cadre de la nouvelle constitution.
Si les partis politiques persistent à traiter la question de l’amazighité en tant que langue, les militants amazighes eux, revendiquent une reconnaissance véritable de la culture amazighe dans son ensemble et la levée de l’interdiction imposée sur les prénoms amazighs.
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