Raïssa Tabaamrant parle en tamazight au parlement

1er mai 2012 - 13h43 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

La députée et chanteuse amazighe Raïssa Fatima Tabaamrant, de son vrai nom Fatima Chahou, a posé lundi la première question en tamazight dans l’histoire du parlement marocain.

La question, adressée au ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, concernait la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe. El Ouafa a répondu à la députée RNI en arabe, avant de la remercier en tamazight.

D’après le ministre de l’Education nationale, 4000 écoles enseignent le tamazight au Maroc et 14.000 professeurs ont été formés par le département de tutelle pour mener à bien cette mission. De plus, 300 inspecteurs sont chargés d’encadrer l’enseignement de l’amazighe, lequel aura bénéficié à 545.000 élèves à la fin de l’année scolaire en cours.

Plusieurs députés ont saisi l’occasion pour demander un service de traduction instantané des questions, comme le veut la nouvelle Constitution, qui consacre l’amazighe langue officielle au même titre que l’arabe.

Question de la députée Fatima Chahou en tamazight

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Amazigh - Raissa Tabaamrant - Réforme de la constitution - Gouvernement marocain - Constitution marocaine

Ces articles devraient vous intéresser :

Transport via applications : le Maroc prépare une réglementation stricte

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch s’active pour la régulation du transport via les applications mobiles. Dans ce sens, Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, et ses collaborateurs entendent élaborer une charte nationale pour le...

Une mariée marocaine refuse la tenue amazighe, le mariage se termine en divorce

Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.

Décès de Bourhim Outfnout, figure majeure de la culture amazighe marocaine

Deuil dans le monde artistique marocain. L’artiste amazigh Bourhim Outfnout, de son vrai nom Abderrahmane Bourhim, est décédé à l’âge de 87 ans.

Une nouvelle démarche pour éradiquer les bidonvilles au Maroc

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch est déterminé à endiguer la prolifération des bidonvilles au Maroc à l’horizon 2028 – donc, avant la Coupe du monde 2030-, en misant sur le relogement, la création d’un registre national et le contrôle de la...

Au Maroc, un député veut éradiquer la darija francisée

Préoccupé par le phénomène de la darija marocaine francisée et son impact sur l’identité linguistique et culturelle, le député Mohamed Baddou du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) interpelle Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la Jeunesse et...

Décès de Benasser Oukhouya : le Maroc perd un monument de la musique amazighe

Le Maroc vient de perdre l’un des plus grands monuments de la culture amazighe. L’artiste marocain Benasser Oukhouya s’est éteint vendredi 11 juillet 2025 à l’âge de 86 ans.

Écoles privées au Maroc : hausse des frais et colère des parents

Des écoles privées ont décidé d’augmenter les frais de scolarité à la prochaine rentrée au grand dam des parents d’élèves. Préoccupée, une députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) appelle le gouvernement d’Aziz Akhannouch à agir pour empêcher...

En fin de compte, les fonctionnaires marocains (très) bien payés

Le gouvernement marocain a revu à la hausse les salaires des fonctionnaires et agents de l’État. Younès Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, est porteur de cette bonne nouvelle.

Immobilier au Maroc : ces logements fantômes qui aggravent la crise

De nombreux logements vacants sont recensés au Maroc. Le gouvernement d’Aziz Akhannouch travaille à trouver une solution à cette problématique.

Maroc : des MRE exclus !

Au Parlement marocain, les députés de la majorité (Rassemblement national des indépendants, Parti Authenticité et Modernité et Istiqlal) et de l’opposition (parti de la justice et du développement) ont du mal à s’accorder sur une proposition de loi...