L’initiative, conforme à la nouvelle Constitution, a été vivement critiquée par de nombreuses auto-écoles installées dans des zones berbérophones, selon lesquels l’usage de l’arabe n’a jamais posé de problème dans les régions amazighes.
Ces professionnels, cités par le quotidien Libération, estiment que cette mesure n’a aucun sens et craignent qu’elle engendre une nouvelle forme de discrimination envers les berbérophones et des frais supplémentaires pour leurs établissements.
Des sessions d’éducation à la sécurité routière en tamazight sont également prévues, indiquent des sources proches du ministère du Transport à Libération.
Seul bémol, cette mesure engendrera de lourds investissements, notamment en ce qui concerne les panneaux de signalisation et les manuels d’apprentissage, qui devront êtres écrits en arabe et en tamazight.