Les sites web au Maroc sont rarement bloqués et les autorités limitent le contenu en ligne par le biais de variétés de méchanismes, écrivent les auteurs, regrettant que « l’allocation discriminatoire de la publicité et la persécution à répétition des éditeurs de journaux en ligne entravent la diversification du paysage digital marocain », rapportent telquel.ma.
Toutefois, Freedom House se félicite de la levée des restrictions sur la VoIP mais déplore que l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) échoue à renforcer l’internet comme service public en imposant aux opérateurs d’investir dans les zones rurales.
« Les lois marocaines sur la diffamation criminelle et la lutte antiterroriste » sont également une menace pour la liberté d’expression dans le pays, note Freedom House, qui déplore les lourdes amendes et la nouvelle loi qui impose l’enregistrement des journalistes en ligne.