Le quotidien d’Imane Karkibou, gagnante de Studio 2M

12 janvier 2008 - 14h02 - Culture - Ecrit par : L.A

Outre le clip que la chaîne 2M est engagée à lui produire, la jeune gagnante du prix du public, Imane Karkibou, se prépare avec de jeunes musiciens à créer un club de musique.

Pourquoi créer un club de musique plutôt que de vous concentrer sur vos projets avec 2M ?

Comme les trois autres gagnants de la 4ème édition de Studio 2M, je suis toujours en contact avec les responsables de cette émission. La deuxième chaîne est engagée de nous produire un clip qui va marquer certainement nos débuts dans le domaine de la chanson. Je suis liée d’amitiés avec un groupe de jeunes musiciens avec qui j’ai décidé de créer un club de musique à Tanger. C’est un projet très intéressant pour lequel nous croyons beaucoup. Il nous permettra d’enrichir notre parcours de jeunes artistes débutants.

Comment vivez-vous votre quotidien, après Studio 2M ?

Je suis très contente d’avoir vécu cette belle aventure. J’ai vu ainsi ma vie basculer. Mais rien n’a changé dans mes comportements envers ma famille et mes amis. Je mène une vie normale de jeune étudiante à la deuxième année de l’Institut supérieur international du tourisme (ISIT) à Tanger. Je participe aux soirées organisées par 2M. Je suis, quelquefois, invitée avec des chanteurs marocains à animer des concerts à Tanger.
J’essaie entre-temps de développer ma personnalité et de poursuivre en parallèle mes études supérieures à l’ISIT et des cours de musique et de chant. C’est pourquoi j’envisage de m’inscrire l’année prochaine au conservatoire de Tanger.

Comment avez-vous eu l’idée de participer à cette émission ?

Je n’ai jamais eu l’idée de participer au Studio 2M. Ce sont mes amis à l’Institut qui m’ont encouragée de postuler aux castings de la 4ème édition qui se déroulaient à l’époque dans un palace situé à proximité de l’ISIT. Je me suis rendue sur le lieu de la compétition et j’y ai pris part parmi les dizaines de candidats. Et j’ai été reçue pour participer à l’émission de Studio 2M. Je devais représenter Tanger alors que je suis née et j’habite la ville d’El Hajeb. Je suis, depuis mon jeune âge, une passionnée des grands classiques. J’ai eu toujours une belle voix, mais je n’ai jamais été prédestinée à devenir chanteuse. C’est pourquoi, j’ai tenu à avertir mes parents de ma participation à l’émission par téléphone. Toute ma famille a été surprise de me voir participer à ce grand programme télévisé. Mes parents et les autres membres de ma famille étaient fiers de moi. Surtout que j’ai réussi à remporter cette compétition grâce au vote du public.

Qu’est-ce que vous avez retenu de cette émission ?

Nous (l’ensemble des candidats) avons été encadrés par de grands artistes et professeurs de chant et de musique. J’ai beaucoup appris du professeur Ahmed Ghazir.

J’ai réussi à surmonter le tract surtout que c’était la première que je chantais en compagnie de musiciens. J’ai choisi la belle chanson « Ighdab » de Assala pour entamer cette compétition. C’était, de l’avis de mes encadreurs, un choix très difficile. Mais j’ai réussi le pari pour passer au deuxième tour. Je suis parvenue aussi à chanter devant un grand public et sur un grand plateau comme celui de 2M.

J’ai vécu cette belle aventure avec enthousiasme. J’ai beaucoup travaillé et fourni le maximum d’efforts. J’ai changé au cours de mon séjour d’apprentissage. J’ai appris à avoir confiance, ce qui m’a aidé à remporter cette compétition. Et j’étais très contente de représenter les deux belles villes, Tanger et El Hajeb, que j’aime beaucoup. D’ailleurs, leurs habitants m’ont organisé un chaleureux accueil.

A quel âge avez-vous découvert votre amour pour la chanson ?

Je participais pendant mon enfance à des activités scolaires. Je chantais à l’occasion des fêtes nationales et religieuses. Je prensais également part aux activités organisées par l’association culturelle d’Al Hajeb. J’ai appris très jeunes des répertoires d’Oum Kaltoum, Abdelhalim et Mohamed Abdelwahab. J’aime la chanteuse syrienne Assala Nasri, dont j’apprends tout le répertoire de ses belles chansons.

Aujourd’hui le Maroc - Najat Faïssal

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Musique - Télévision - 2M - Studio 2M - Imane Karkibou - Téléréalité

Ces articles devraient vous intéresser :

Saad Lamjarred va lancer sa cryptomonnaie

Saad Lamjarred se prépare à lancer sa propre cryptomonnaie. Une première dans le monde de la musique arabe. L’artiste marocain a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux, seulement un mois après avoir dévoilé sa marque de mode.

Maroc : coup de gueule des chanteurs

Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Booder : « cet enfant ne passera pas l’hiver »

L’humoriste franco-marocain Booder dont le troisième épisode de sa série Le Nounou est actuellement diffusé sur TF1 se confie sur son début de vie pas facile.

Un fan d’Ahlam provoque sa colère en insultant le Maroc

L’artiste émiratie Ahlam a exprimé sa colère contre l’un de ses fans qui a utilisé sa photo sur son compte de la plateforme “X” pour insulter le Maroc et la chanteuse Asmaa Lamnawar.

Mort de Naïma Samih : le Maroc perd une grande chanteuse

Naïma Samih, figure majeure de la chanson marocaine, est décédée ce samedi matin à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie.

Najat Aatabou, Abdelaziz Stati et Zina Daoudia à la tête du jury d’Annajm Chaabi

La chanteuse Najat Aatabou se lance dans un nouveau projet et endosse le rôle de jurée pour une émission de télévision inédite au Maroc. Elle sera accompagnée de plusieurs autres artistes.

Sur Al Oula, une scène jugée humiliante pour l’homme marocain

L’actrice Sahar Seddiki essuie des critiques de la part des internautes à cause d’une scène de la série dramatique et sociale « Jarah Qadim » (“Une ancienne blessure”), diffusée sur la chaîne Al Aoula pendant le ramadan, la montrant en train de...

Tourné au Maroc, « Marie » clashé par le public

Les internautes ne sont pas tendres avec le film Marie, tourné à Chefchaouen (Maroc), qui cartonne pourtant sur Netflix depuis quelques jours.

Khtek, rappeuse marocaine, se confie sur sa maladie

Dans une interview, la rappeuse marocaine Khtek, de son vrai nom Houda Abouz, se confie sur sa bipolarité. La musique lui sert de thérapie, mais aussi de canal de sensibilisation.